A lire ici : Courrier de MUSE (janvier 2013)
Ou ci-dessous :
La réponse de Vivre aux Longs Champs - SLLC :
Si un point d’histoire semble indispensable, il nous semble aussi utile de ne pas la réécrire et de rester factuel.Ainsi, l’histoire est la suivante :
- Novembre 2007 : nous apprenons qu’un projet de métro au cœur de quartier, en aérien ou tranchée couverte sera présenté au vote à Rennes Métropole. Nous lançons une information massive des habitants, accompagnée d’une pétition et d’une demande d’ajout, dans les études, de la solution en tunnelier.
- Décembre 2007 : Daniel Delaveau, alors vice président aux transports à Rennes Métropole, propose un tel amendement et indique sa volonté de créer une concertation à partir de mi 2008 sur le sujet.
- Septembre 2008 : réunion publique dans le quartier organisée par VAL. Il est indiqué que nous craignons que Rennes Métropole propose un métro aérien avenue des Buttes de Coësmes et alertons sur le manque d’arguments contre cette solution. Nous faisons un appel à contribution pour construire un tel argumentaire. Cet appel est mal compris par certains habitants qui interprètent celui-ci comme une proposition de nouveau tracé, ce qui n’a jamais été le cas. Nous avions même indiqué clairement que cette solution était inacceptable.
- Octobre 2008 : lancement de la concertation avec, pour représentants des habitants, des membres de VAL-SLLC, du collectif du square Bouget (futur MUSE) et du conseil de quartier.
- D’octobre 2008 à janvier 2009 : de nombreuses réunions internes au quartier, ouvertes à tous, sont organisées pour construire le projet des habitants.
- Janvier 2009 : présentation du projet « idéal » des habitants. Il s’agit d’un métro en tunnelier au cœur du quartier. Projet validé par tous les participants, y compris le collectif du square Bouget (futur MUSE).
- 27 janvier 2009 : réunion publique au Triangle. M. Delaveau indique clairement que cette solution est trop chère et ne pourra être retenue.
- Février 2009 : une alternative est proposée à Rennes Métropole. Il s’agit de la réalisation d’une tranchée couverte avenue des Buttes de Coësmes. Cette proposition est signée unanimement par l’association de quartier mais aussi par le Collectif du Square Bouget et par les représentants du Conseil de Quartier.
- Fin 2011 et début 2012 : préparation de l’enquête d’utilité publique (rencontre de squares puis rencontre d’un commissaire enquêteur), rédaction d’un dossier exprimant notre position, signature par 1050 personnes du dossier puis présentation du rapport aux habitants.
Ainsi, à aucun moment VAL – SLLC n’a proposé de faire passer le métro avenue des Buttes de Coësmes durant la concertation. Elle ne l’a fait qu’à l’issue de celle-ci, avec le plein accord du Collectif du Square Bouget (futur MUSE).
Nous ne comprenons pas en quoi considérer qu’avoir obtenu un métro souterrain rue Mirabeau est un scandale pour MUSE. En effet, une mobilisation est faite de victoires et de défaites. Si on ne sait pas voir les premières, on ne peut que démobiliser et démotiver. Il faut savoir regarder le chemin parcouru :
- Le cœur de quartier, objet d’une forte mobilisation (cf. la pétition citée par MUSE) est préservé.
- Les habitants les plus impactés sur le tracé du métro, à savoir la rue Mirabeau, sont préservés. Pour rappel, les habitations de la rue Mirabeau étaient situés à moins de 10 mètres du viaduc, sans possibilité de cacher celui-ci (contre environ 30 mètres avec la conservation de rangés d’arbres pour l’avenue des Buttes de Coësmes).
- Nous avons obtenu des espaces de discussions avec les élus et techniciens de Rennes Métropole nous permettant d’avoir accès au dossier d’une part, et de pouvoir faire remonter nos avis d’autre part.
De plus, la position de MUSE par rapport au Comité de Suivi est difficilement compréhensible. VAL a en effet accepté de participer à ce comité de suivi après avoir rencontré à 3 reprises nos interlocuteurs de Rennes Métropole (dont 2 avec le Président et le Vice Président en charge du dossier). L’objectif étant de bien comprendre les tenants et aboutissants de cette commission et de ne pas se faire embarquer dans des réunions de simple information sans marge de manœuvre.
De son côté, MUSE va participer à cette commission sans avoir rencontré les élus, ni s’être renseigné sur son organisation.
Concernant l’action éventuelle en justice, un avocat a été consulté. Les retours ayant été peu encourageant, il a été décidé de ne pas donner suite à cette piste. Maintenant que la date du 31 octobre 2012 est passée, nous espérons que MUSE accepte de nous présenter ses arguments juridiques.
Nous espérons cependant que MUSE obtienne gain de cause dans cette démarche, et estimons qu’une double approche Comité de Suivi pour VAL et justice pour MUSE peut être complémentaire. De la sorte, tous les sujets seront abordés et nous éviterons tout regret si l’une ou l’autre démarche ne pouvait porter ses fruits.
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